mardi 31 décembre 2019

Sans Dentiste Fixe

Des gens tristes, des gens perdus.
Des fourmis errantes, sans but,
Ne sachant que faire, où, comment, ni pourquoi..

Des gens défoncés, paumés.
Les yeux dans le vague, fatigués.
Sans but, sans vie, oubliés,
Le reflet de leur propre connerie.
Sans déconner, quelle vie  ?

Des gens défoncés, paumés,
Les yeux dans le vague, fatigués,
Vas-y, prends une glace regardes-toi,
Parce que c'est pas ceux qu'on croit.

Forest.

Pourquoi avons-nous peur de la forêt ?
Nous craignons ce que nous ne connaissons pas.
Nous craignons ce que nous ne voyons pas.
Nous craignons ce que nous ne pouvons contrôler.

En réponse à cette crainte, nous fuyons.
En réponse à cette fuite, nous ressentons la honte.
En réponse à cette honte, nous détruisons.

Une forêt est dense,
Une forêt est paisible,
Une forêt est bruyante.
La forêt vous vois,
La forêt vous sens,
La forêt vous entend,
La forêt est Vivante...

Toutes sortes d'être vivants grouillent dans sa terre et ses feuilles,
créant un véritable équilibre pour une vie saine et harmonieuse.
Un écosystème où chaque chose, chaque Etre a sa place, joue une rôle précis, qui lui est propre.

Ecoutez chanter la Forêt...
Vous n'entendrez pas plus belle chanson. 

samedi 28 décembre 2019

Contrat d'addiction

Ce matin un réveille tête fraîche cerveaux au repos
Sans manque de pot
Pas un verre de trop
Les narines saines
Sang propre soirée sans reproche
Contrat gagné sans distinction
Pas d'addiction
Ce matin je ne paie pas l'addition
La raison à gagner sur mon mauvais fond
Le choix était simple
S'enfermer dans l'oubli
Ou oublier mes sages envies
J'ai décider d'être la
Alerte dans un meilleur état
Les artifices de toutes ces années ont annihilé ma fierté pour créer une fausse jovialité
Il était temps de quitter ce paradis artificiel qui brulait mes ailes
Maintenant je vole sans peser des tonnes
Maintenant je décolle
Mes narines se remplissent d'oxygène
Ma main tenant un verre de vie
Dans la réalité je dois pas reculer
Combat gagné contrat valider
Tête fraîche sans addition matinale
Et c'est vraiment pas mal

samedi 21 décembre 2019

Nos illusions sont des truites !!!

L'aube

L'aube assagit

Apres le tumulte d'une nuit sans repit
Les etoiles font grise mine
En rentrant toutes en file
Le soleil mesquin et son regard chafoin
Pose ses limites pour ne pas admirer demain

L'aube assagit
Dans le tumulte d'une nuit de deni
Les étoiles danse on dirait des mimes

En rentrant dans la file
Le soleil s'éteint et son regard mesquin pose ses limites pour ne plus voir aussi que loin que demain.


OWL

 

"Ce qui étais bien avec la machine, c'est qu'elle se souviendrait de tout. Pendant qu'elle était occupée à se souvenir, chacun pourrait vaquer à ses occupations, comme d'aller faire les courses, passer un coup de balai chez soi, ou lire un livre-audio. Je me dis, qu'après tout, ce n'était pas forcément une mauvaise idée. Même si le Sénat Consulaire avait mit du temps pour voter l'application OWL, même si il y aurait quelques dérives, comme il y en a toujours, l’idée était raisonnable. De toute façon, la plupart des gens ne voulaient pas se souvenir de grand chose, alors que la machine le fasse pour eux ou non, cela ne changeait strictement rien. Encore une Loie qui ne servait à rien, mais bon, il fallait bien que le Sénat Consulaire s'occupe."

vendredi 20 décembre 2019

Free

D'amour et d'eau fraiche.
Free album de Iggy Pop.


 Y'à des histoires d'amours qui durent. On sais pas pourquoi, c'est des histoires qui durent, c'est tout. C'est le genre d'histoires qui se nourrissent d'amour et d'eau fraiche, des histoires qui nous font rêver nous accompagnant quand y'à plus personne. Ces histoires sont personnelles, très personnelles, d'ailleurs ce sont les histoires les plus personnelles qui soient. Elles vivent dans un monde imaginaire, fait de théories, d'absurde et de réalisme, de bulles qui se forment et qui se pètent en permanence, c'est le monde de tous les possibles. C'est pour ça que les histoires d'amour qui vivent dans ce monde fantastique durent aussi longtemps. C'est justement parce que ces histoires n'ont pas a se confronter avec la vie ordinaire, qu'elle sont libres d'être ce que l'ont veux, c'est à dire des chimères, des petits riens qui nous font plaisir, comme un oiseau qui chante ou un bon croissant chaud. 

Iggy Pop et les Stooges, c'est une de ces histoires d'amour avec un des plus beaux chiens. Comme si on avait grandi ensemble, mais pas vraiment. C'était les années punks, la défonce et tout ce qui va avec. Y'avait David Bowie quand il était Ziggy Stardust, et puis y'avait Leornard Cohen quand on étaient triste. C'était beau, on était jeunes et cons, on aimaient personne, on aimaient tout le monde, et surtout on bouffais de la vie à pleine dents. Et puis, la vie continue, on vieillit, on est parfois déçu, les mémoires se mélangent, ça sent le pot pourris, et c'est plus compliquer de se taper une bouteille de whisky entière. Il parait même qu'il y en a qui deviennent un peu sages. A 72 ans, Iggy, l'iguane continue de surprendre. Après son flirt avec Josh Hommes des QOSTA avec Post Pop Depression, après son Après et son détour en ballades françaises, son album Free sent le jazz à plein nez avec la trompette de Leron Thomas. C'est beau, c'est froid, clair comme de la glace, c'est du Grand Iggy. Avec des textes d'autres, de Dylan Thomas à Lou Reed, Iggy prête sa voie. J'en profite à fond, avant que la bulle Iggy se refonde dans la masse, car comme il dit, il veux passer à la collaboration avec d'autres, une façon de disparaitre comme une autre...


"La littérature est comme la cocaïne et la musique comme l'héroïne : la première aiguise l'esprit, la seconde rend stupide. (2009)"
"La musique est un art et pas du fric en suppositoire."
Iggy Pop.

mercredi 18 décembre 2019

Les aiguilles

Les aiguilles du temps on marquer ma peau
D'un sceau mi joli mi beau
Ces aiguilles m'ont crever les yeux
Oubliant de percer mon coeur

Me laissant tant de rancoeur
Pensant qu'il était trop de pierre pour y laisser rentrer encore quelques lueurs
Ou laisser sortir encore un bout de rêve

Les aiguilles du temps 
C'était arrêter sur minuit 
J'étais dans le noir

Et la vie m'a regarder 
Arrachant les aiguilles en souriant
Il faisait de nouveaux jours 
Mon coeur ramollit
Des lueurs de jolies en sont sortis

Les aiguilles reprennent leurs rythmes
Mon coeur au rythme du temps reprend son chemin
Attendant l'émotion d'un sourire 
Plus de barrière, plus de peur
Des souvenirs m'attendent au rythme du temps qui s'egraine a chaque clic des aiguilles.

Stylo médicament

J'écris depuis quelques temps de mots
Qui parle de femmes
Qui parle de cafard

Un remède pour évacuer tout ces mauvais sentiments
Je médite avec mon stylo
Stylo de pleine conscience

Il expire les boules coincé entre mon cœur et mon âme

Face à une cascade il ouvre l'eau
Il claque les bulles noir autour de ma tête

Mon stylo mon copain les soirs de chagrin
Il me regarde jamais de travers

C'est mon poto qui rend presque tout beau

Mon stylo médicament
Celui à qui je ne ment

Mon stylo médicament
Avec lui je vais de l'avant

SOS sms

SOS tout ces putains de sms
Incompréhension de l'intonation
De ces messages sans ponctuation
Pas de virgule je t'encule
Pas d'exclamation je passe pour un con

Encore moins d'interrogation mon language n'a plus de nom
Parle comme un robot
Pense comme un blaireau

T'a gagné du temps a écrire beau BO
T'a perdu ton âme en écrivant style instagram

On te comprend pas, on comprend plus
Vous n'êtes qu'une panoplie de troue du cul

Le monde va mal on arrive au black-out avec cette génération Facebook
J'ai pas tout les paramètres pour pouvoir te dire si l'humain est vraiment si bête

Tout ce que je sais, c'est que le monde dans lequel tu vis n'est qu'un paraître
Et à force de paraître on finira tous par disparaître

Allez viens on leur fait croire!!!

Allez viens on part
On leur fait croire qu'on est pas grand
Juste des enfants
On est pas grand
On leur tirera la langue
Leur jeter nos crottes de nez
Oublier tout ce qui c'est passer
Et ne penser qu'à jouer

Allez viens on s'casse
On leur fait croire qu'on a 10ans
Juste des enfants
On est pas grand
On leur fera des doigts
On leur tirera le bout du nez
À tout ces adultes qui ce sont oublier
Qui on arrêter de rêver
Il sont pas beau d'avoir oublier leur 10 ans

Allez viens on fait l'ecole buissonnière
On leur fait croire qu'on deviendra jamais grand
Que leur monde est pas pour nous
Nous on veut rester petit
Continuer à rire et à courir
À faire pleins de conneries beaucoup plus drôle que celles des adultes qui sont ridicules

Allez viens on part
Allez viens on part

On leur fait voir qu'il faut encore y croire

La rage

La rage

C'est pas parce que je dis rien que je n'en pense pas moins
C'est pas parce que je suis pas d'accord que je manifeste pas dans les rues
La rage qui m'habite n'est pas d'hier, ni de l'age Macronite
Ni le dégout d'ailleurs, ni le dégout.
Ma rage, je la garde au fond de moi,
Je la laisse se mélanger à son autre coté,
L'amour pour ce monde de fous
Je fais juste de mon mieux pour marcher dans ce fatras humains.
Si j'exprimais ma rage, je ne sais pas si cela changerais quoi que ce soi
Dans le fond, l’horreur humaine a toujours fait partie de la Vie
Autant que la beauté sublime de ce monde
Mieux vaut apprendre à naviguer entre les 2.
Si ma rage et mon dégout m'ont fait prendre la route
Je reviens du voyage avec de bien tristes nouvelles
C'est la même chose partout
Et le gazon est plus vert là où on l'arrose.
Alors, si j'ai l'air de me foutre de tout
Ne m'en veux pas, cher ami
Cette colère, je l'ai trop côtoyée déjà
Je ne laisserais pas la rage me noyer dans sa bave.
Je garderais les couleurs et le stylo comme arme blanche
Je planterais des fleurs pour ce qui reste des insectes
Je garderais la tête haute face à la misère humaine
Tous dans le même bateau, oui, tous dans le même bateau.

Larmes

Larmes


Des fois, y'avait des trucs qui coulaient
Cela arrivait si rarement
J'aimais bien sentir ces choses sur ma joue
C'était un liquide un peu tiède
Des larmes je crois que ça s'appelait.

Les Glaires d'un orage Matinal


Les glaires d'un orage matinal.

Quand les oies marchent au pas de la loi,
Le fermier se gave de leurs foies bien gras.
Du sala-fist capitaliste au khmer vert du blabla durable
En passant par l’aristocrate du savoir et de la morale.

Ils te chient dans le crâne du prêt à penser,
Et tu t’y bat, t’y positionne sans même le questionner.
Parce que c’est quoi qui t’préoccupe ? Le foulard du mariage gay ?
Le prix de ton poison ? Ou la dorure de ta prison ?

Petits dictateurs jaloux aux égos serviles et sur-dimensionnés,
Aussi factices que Liberté, Égalité, Fraternité.
Personnalités sous légende aussi palpables qu'une méta-donnée,
Qui s'épanouissent de kilos grasseux au prix de la misère des mondes.

J'voudrais être positif, mais là tout de suite j'vois pas,
Même dans l'alternatif, c'est toujours l'même blabla.
Si c'est la qualité du fruit qui définit l'arbre,
La misère me rassure, les silences restent de marbre.

Tu ne soupçonnes même pas ta nature de Reine, ta nature de Roi,
Car t'imagines même pas être Roi parmis les Rois.
Tu n'l'est qu'au coût des autres, sûr de ton bon côté.
Mais une sphère n'a qu'une face, et l'infini ne se limite qu'à ce que tu peux imaginer.

Alors arrête le savoir, passe à la connaissance,
Aboli les prismes, chausse une lentille convergente.
Et prends pas tout ça que pour toi, encore une fois,
Parce que le Je c'est Toi, et Toi, c'est Moi.

Un voyageur



J’ai toujours eu l’impression d’être ailleurs, d’avoir envie de partir ailleurs. Mon imagination court et me suggère d’autres vies, ni meilleures ni pires; elles sont juste d’autres vies.

Dans les trains, je me demandais ce que cela voulait dire de vivre dans telle ville ou telle village. Et tout ces champs en France; si, tout d’un coup, j’étais en plein milieu et que je voyais passer le train, dans quel état psychologique je serais? Qui serais-je?

Est-ce que le bruit du train me perturberait si j’étais en train de marcher sur ce chemin prêt de la voie? Qui serais-je si je vivais dans ce hameau que je vois de loin avant de rentrer dans le tunnel? Ou cette chambre d’hôtel vétuste?

En avion, je n’ai jamais eu ce genre de pensées. Maintenant avec les vues d’avion qu’on a sur les petits écrans face à nous, on voit des nuages passer sur l’écran mais il est difficile d’intégrer que c’est vraiment ce qu’il y a en dessous. On ressent une sorte de vertige, mais différé.

En voiture non plus, ça ne fait pas le même effet que dans les trains, ou d’une manière beaucoup moins imaginaire. Arrêté à un feu rouge, on se demande vite fait si on habiterait là, et avant que le feu passe au vert, on connait déjà la réponse.

Le train semble évoquer quelque chose de poétique chez l’être humain, l’impression de voir sa vie ou ses vies défiler. L’impermanence aussi. Plus on regarde le paysage, plus on voit la manière dont on le regarde.

mardi 17 décembre 2019

Merci


 
Merci

J'avais tort. Je mettais mes pieds dans les plats, je me gourez complétement. Je n'ai aucune honte à dire cela, oui, je me suis plantée et pas qu'une fois. Je me suis tellement plantée, que j'ai commencée à creuser la terre sous mes pieds. Puis des racines ont remplacées mes pieds. Mes bras sont tombés eux aussi, des branches ont prient leurs place. Et puis des feuilles apparurent, unes à une. A chaque saisons, mes feuilles changeaient de couleurs, puis elles tombaient à terre, puis le cycle recommencé. Mon sang coulait dans mon tronc, c'était sympa. Alors, dans cet état, j'avais tout le temps pour penser. Je comprenais à quel point je m'étais planté, je voyais les milles et unes erreurs que j'avais faites. Je sais que tu ne peux pas entendre ma chanson d'arbre, mais si tu prête l'oreille, c'est tout simplement un grand merci que je voudrais te dire. Merci de m'avoir montré mes fautes, grâce à cela j'ai bien grandie. Tout ce que je peux faire maintenant, c'est de te donner un peu d'ombre quand tu as chaud, une place ou t'assoir quand tu veux écouter les oiseaux. Je sais ce n'est pas grand chose, mais c'est tout ce que je suis, c'est tout ce que j'ai pour te dire merci.

Perfectitude



Perfectitude d'une brise
Les vagues se brisent
Sur un horizon qui plane
Au ciel les oiseaux flanent
Sur terre les galets roulent
Au loin, la mer hypnose.


SOUL




C'était la saison des Cycles. Une fois par Cycle, tous les citoyens se rendaient à SOUL, la Société d'Organisation Universelle des Loies. SOUL était devenue une petite ville bien aménagée, avec ses parcs et ses jardins, ses cafés et ses magasins de souvenirs. On pouvait s'y assoir sous un arbre et visionner des livres de mémoires, le choix dans l'immense bibliothèque de SOUL y était immense. Il y avait aussi de très bons restaurants, dont je recommanderais vivement le Neorural Pub, qui servait de superbes salades et des desserts de rêve. C'est là que j'allais, pendant qu'elle préférait aller visiter un des jardins. "J'aime bien sentir les fleurs et l'herbe sous mes pieds" elle me disait. Alors, durant le Cycle, je sirotais mon thé vert, et elle se baladait les pieds nus, c'était toujours un moment des plus agréable.

lundi 16 décembre 2019

Tu te souviens

"Tu te souviens quand on avait tout oublié?"
Elle me dit ça, comme ça un matin, alors que je me levais pour chauffer l'eau du café. J'étais habitué à entendre ce genre de petites phrases de sa part, après tout c'était une femme, elle ne savait pas trop ce qu'elle disait.






Et puis un jour, un jour comme les autres, elle était partie. Pouf, comme ça, elle avait disparue. Je cherchais partout dans la maison, sous les meubles de la cuisine, dans les étagères, je cherchais, et je n'y trouva rien. Je devais me rendre à l'évidence, elle s'était bel et bien évaporée. Me demandant si je n'avais pas simplement rêvé toute cette histoire, je suis allé dans le jardin pour fumer une cigarette. Et là, surprise. Un objet rond était planté juste devant le sas d'entré. Je m'approcha pour l'observer. Je touchais cette chose étrange, faite d'une matière que je ne connaissais pas. Je m'assis, regardant cette objet rond, laissant la fumée de la cigarette se mélanger à l'air bleuté du matin. La seule phrase me passant par mon capteur cervical était "qu'est ce que c'est encore que ce truc!

Lumbricina



De toute façon tout partira, éventuellement. On va tous pourrir, et retourner à la terre. Les vers nous mangeront, c'est une histoire de lumbricina tout ça. Dit, tu me passe le sucre." Je lui passais le sucre. J'aimais bien ses divagations du matin, c'était le moment où avec son café elle laissait libre court à la poésie qui l'habitait. Je ne comprenais pas toujours tout, mais c'était joli, et ça me suffisait. Je lui disait d'écrire tout ça, mais elle me répondait avec un sourire dans les yeux: "ouia, peut être, un jour, quand j'aurais le temps. Tu sais, de ne rien faire, ca m'occupe déjà tellement. Mais on verra, oui, peut être, un jour." Elle regardait le soleil se lever. Et moi, je la regardais savourer ce moment, enveloppée dans son silence poétique.

Bleu

Bleu. "Tu crois vraiment qu'avant c'était pourris et que c'est mieux maintenant?" "Nah, je sais pas....